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Poèmes :
SONNETS D'AOUT |
recueil de textes d'Axel de Saint-Fonnare
I Cet
instant me séparant de la vie, Cet
instant m'ellipsant de ma jeunesse, Et
puis je retourne à la vie sans cesse, 20 dec 1999
II à Antoine Desbouys Hommes
de foi, Hommes de bien, 20 dec 1999
III ou satyre humaine et forcée... Tous
les matins quand je me lève, Je
fuis "la queue entre les jambe", Ce
midi, cantine : carotte, 20 dec 1999
IV. Inquiétude... à Antoine Desbouys Assis
nu sur le carrelage froid Nul
ne le serre dans ses bras, "Aïe
ma vie, aïe" qu'il dit, Noir... 24 dec 1999
V. Stigmates... Le
corps dévêtu Il
est seul face au monde Il
n'y a pas que le Christ Honte
! Honte ! Et
un coma brûlant Plus
d'Amour, Or
est la Mort, Qui
donnerait sa vie 5 jan 2000
VI. Sur la Terre comme au ciel... Au clair de lune, enfant de Dieu, je t'aimerai, sur la Terre comme au ciel; rend moi à la grâce d'un immatériel qui me dissoudra hors du monde et du temps... Ô toi que je cherche sans trouver, entends l'écho du glas funeste qui m'emporte loin du bonheur de vivre; un instant à te penser, dans un moment de mon infernale solitude, me suspend vers l'inavoué indéfinissable...et si je mourrais...il ne resterait que ... mon sourire... ? 3 jan 2000
VII. Désirs de la chair... à Pierre Sargousse La
nuit froide et muette, Ta
voix douce emplit Secoué,
"
Regarde moi, perdu
dans l'infini 9 jan 2000
VIII. J'ai peur... ou l'homicide de la conscience... Le
vent souffle sur les landes
J'ai
peur aujourd'hui
On
pourra toujours dire
Tout
est déraciné,
Alors,
s'il est vrai,
Méfiez
vous mes frères
Réveilliez-vous,
enfin,
Mais
je rêve; tout s'écroule
Pardonnez
moi car j'ai pêché,
Ainsi,
je n'ai de repère, du 27 dec 1999 au 15 janvier 2000
IX. Vide... à Anton Webern... ...abstraction... ...harmonie... ...tamanoir... ...maladif... 26 janvier 2000
X. Sonnet... pour bien des gens que je connais... Remords
aigri je
m'assombris et
tu m'ignores frôlant
ma vie. 26 janvier 2000
XI. Pour que tu m'entendes... reconnais-toi... Coeur
s'épanchant sur le granite, Les
larmes coulent sur mes joues Fleur
infidèle, meurtrissure, Et
le poids de mes turpitudes N.D.A.: L'ordre des bouts de phrases est interchangeable avec les "..." dans ce texte le 17 janvier 2000
XII. prière... Ne
me dis pas non, s'il te plaît; 25 février 2000
XIII. ...---... . Mon
être insubordonné Mais
la Terre me rappelle ta
vie me ramène "_
Plus rien par toi n'est l'Amen... " 28 février 2000
XIV. Il Disait qu'il m'aimait... pour ceux qui les ignorent, et aux victimes... "
_ Ta parfaite innocence "_
J'étais jeune et tranquille, 21 Fevrier 2000 Axel de Saint-Fonnare
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Quand il y eut ... amour en la demeure ... préambules lorsque je me mis à écrire ces lignes, j'étais empreint d'un amour qui devint - comme vous, lecteur, le comprendrez en lisant - une souffrance infinie... je remercie Henrri de Sabates pour son poème "Dans les ténèbres de soi..."
je dédie ces vers à TOI qui les inspira... J.B.B***** du 23 mars 2000 à juin 2000
I° Sonnet Mon coeur que tu pus émouvoir,
Je t'ai découvert par hasard Peut-être suis-je un pauvre aveugle Dis-moi: suis-je un fou fieffé,
II° Sonnet luxe, calme, et volupté... Je ne voyais que l'horreur Tu m'apportes bonheur J'ai donc quitté ma route ... ton regard qui m'envoûte...
III° Sonnet Mon âme est bercée de sanglots,
A la différence que de te savoir absent, Je devient dément, IV° sonnet -1- Par delà ta solitude, laisse moi épouser "_ il n'est pas d'âge immortelle rage -2- D'un passé douloureux, j'essaie bien d'être heureux ! ... C'est vrai, c'est dur la vie, si l'on garde en tête V° Sonnet Comme avant.... Ce que le soleil brille Souvenirs d'enfance, qu'il est bon d'être pur, je me souviens des roses, Et maintenant... VI° Sonnet Consume toi mon coeur, L'envie anéantit et je pense à mes rêves Quand je demande une trêve, VII° Sonnet Hanté par les remords, La situation présente Je voudrais la paix, c'est moi qui cause problème." VIII° Sonnet Je voulais une belle histoire, Rien n'est créé, case départ,
Mon amour a le goût du fiel, et je pleure le goût du miel IX° Sonnet Arrête ma plume de L'injurier, Laisse s'endormir la pesante douleur qui lamine mon âme; j'ai pleuré
si Je me rends compte que j'ai jeté
des cris
Axel de Saint-Fonnare |
débutés le 27 XII 2000, achevés le 16 XI 2002 À mes trois chers amis Fabien B., Mickaël J., Romaric B
"Sois
sage, ô ma Douleur, tiens-toi plus tranquille, Pendant
que des mortels la multitude vile, Loin
d'eux. Vois se pencher les défuntes Années, Le
soleil moribond s'endormir sous une arche, (Charles-Pierre Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Recueillement. ) Avertissement au lecteur : ... I ... Par le regard simplement, ... II ... Frémissent les branches ... III ... Regard brasier, d'un bleu azur, ... IV ... Tous les jours un peu plus, oui, à chaque journée,
... V ... Larme de pluie coule en mon être, ... VI ... La grande église est froide, ... VII ... Je revois là les fleuves ... VIII ... Mon corps te ment, mon pauvre Amour, . IX . Roses parfumées . X . Lorsque mon temps sera fini, Axel de Saint-Fonnare |
Un rire lugubre et moi qui résonne, Une larme à l'oeil, tranchant le visage, Alors, vous me direz, atones, Je n'y crois pas même si les yeux sont ouverts
: L'arbre du haut de sa feuille, Et voilà, il ne suffit que d'une touche de
bois
Ecrire, c'est facile,
Et pis y'a pas qu'ça dans la vie, Alors tiens : ...Voulez-vous que nous continuions ? Mais alors n'y aurait-il que de la poésie
dont vous vouliez ?
Je me suis endormi sur un poème, Voilà, et ensuite redescendre Je suis allé au bout. Je vous donne et je vous donne
tout,
Je comprends ce que je dis ;
Le vrai est plus proche de toi J'admire tes propos, et pourtant je les ai trahis. Me voici pris au piège, Combien tu as raison ! et nous, si
loin de toi... Et voici maintenant que celui-ci va
vers toi et les tiens,
Toi
qui ne m'entends pas et moi qui crie Douze
fois, j'aurais pu hurler, Tu
es venue, sans succube, mais à leur heure ; Je
voudrais te parler, Car
tu es de l'autre côté de la porte, Je
te regarde dans ton miroir, Et
pourtant, j'aimerais tant A
côté de toi un être qui te ressemble et te dissemble, Nous
sommes tous des électrons libres, Jamais
ô jamais ! Je
suis un petit animal roux,
Joue le jeu ! Je suis ce que tu suis,
Imbroglio subtile, La Nature
est là, versatile, Mais l'histoire s'en démèle,
Et voilà ! Je n'sais plus trop, je suis perdu J'ai le visage escarpé, Je suis la loque que vous croisez en chemin, Je vous dit alors : "Alors..." Je suis un dort-vivant ! Je m'y mets, en route pour et puis d'un coup, plus rien ! Un crissement, un néant. Naissance d'un rien Mais le voilà qui vient, pu peur !
Histoire de dire Un dernier soupir, Je te vois pâlir Et tu me suis courir ; Mets ton manteau de cire
Une histoire de mots, Mais pourquoi donc, Loir à choir, Et le souffle glisse sur le coton ;
Je cours dans les murs, me cogne et
rebondit, Ce couloir sans fin... Le manteau de toile de cire galvé Je crie, chante et entonne Je soudain deviens aveugle,
Perdis mi la vortojn, Kaj mi vivas, Brulas, La arboj
Le sage peut vivre dans les arbres, J'ai un brin d'herbe coincé au fond
de ma gorge, Je suis un briseur de proxémie, Je vous offre ces quelques poèmes, Sommeil et badaboum ! Et je ris de pleurs, Incohérence, mais imprudence ! Et voilà, chevelu, Alors écoute, fais attention, ( à Bénède A. )
Peur, frayeurs, Egarées les brebis du fou de
Marasousthan, Cris, bruits, de la ville est d'ailleurs, Le sucre d'orge de lila, Arbre à fleur, détergent, Art sans gens.
Henrri De Sabates |
(quelques haïkus de Raphaël Navarro)
Voluptueuse non matière,
Sous l’arbre près de moi,
Pénombre;
Deux branches d’arbre;
Une brindille perdue
En ce vif poisson
Caresses sensuelles,
Une large flaque d’eau
Un oiseau perché, immobile,
Ballottement de vent
Un pas de funambule,
Avec des amis,
Je suis là,
Large mur de béton,
La nouvelle lune:
Course dans le sable,
Le bruit du vieux chariot
Omniprésence de la vie
Je pose ma tête, ce soir,
Une ampoule, dans un bar,
Un mardi de matinée,
Cette semaine je n’ai rien fait,
Matin brumeux;
Un bel orage:
En toutes choses immuables,
Un soir je sors;
Au dessus de moi
Tous les jours
Ombre du temps
Cette nuit,
Fin de sieste
En forêt,
Dans l’herbe, allongé,
Attentif aux bruits,
Fin de journées;
Ce soir, je demeure triste
Un lac Je reste pensif
En chemin,
Perché au sommet
Je descends en vélo
Je mange goulûment
Enfance Je souffle
Au bout d’une route
Dis moi maman, les petits bateaux
Elle m’aime, un peu
Ce matin,
Dans le bus
En un bois
Au loin
Le soleil s’est couché;
Raphaël Navarro |
Derrière la paupière une falaise
creuse Le village sans brume et le port de pêcheurs
Les rêves se déplacent et vont
vers le rivage Oubliez votre ivresse oubliez ma douleur Clément Lemoine
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Vient le temps du départ pour l’automne,
et toi courage Clément Lemoine, Fabien Bellat, Avignon, le 8 juillet 2002
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Un souffle
(pour Ayumi)
Fleurit le pommier dans ton sourire
ne le laisse pas fané
saisit le bourgeon avant le souffle
mortel.
Fabien Bellat
Paris, 30 novembre 2002
Murmure
je l’appelle sans entendre Fabien
Bellat,
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mille croix de lumière mille damnés dansants Antoine Desbouys
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Creatures
of the night , I’ve
already seen them , Look
out ! Don’t see their grins , No
magic can save us , They’re
not permitted to stay Jérôme CHAUVIN
J’aime
semer des pétales de roses blanches,
Je veux partir, Please, Des carrières de dealers,
Tu
es ma perle rare, Dors
mon doux ange, ma déesse, (à suivre…)
...Et à son auré Jérôme Chauvin
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