Nom : Ilya Vassilievitch Borodino
Lieu de résidence : Orléans
Activité : professeur de russe

 


Activités au sein du collectif : participation à de nombreuses réunions et discussions du groupe. Initiateur d’échanges artistiques.

Choix d'oeuvres :

  • Menace sur la station Lénine (nouvelle, 2001)
  • Le passager spécial (nouvelle, 2002)
  • Rencontre avec Chostakovitch (nouvelle, 2002)
  • Notre Armée rouge (note, 2002)
  • Une visite en Normandie (reportage, 2002)
  • Budapest 1956 (livret d’opéra, co-écrit avec Fabien Bellat, 2003)

Textes liés à Ilya :

  • La bataille pour rire d’Ilya Borodino et Fabien Bellat (Edwige Core, article, 2003)
  • Le document Jumièges (Clément Lemoine, note, 2002)
  • Les folles aventures d’Erbefole en Suisse et ailleurs (F.Bellat, reportage, 2002)
  • Passage à Londres (ERBEFOLE, reportage, 2003)

Présentation personnelle :

Ilya Borodino déteste être photographié.
C’est pourquoi sa page est privée de représentation. La photographie, pour lui, tue l’anonymat nécessaire.
Ilya Borodino déteste parler de lui.
Donc cette page est l’œuvre d’ERBEFOLE.
Ilya Borodino déteste les silences. Ilya Borodino préfère prendre ses distances avec les mauvais souvenirs politiques.
Ilya préfère apprendre sa langue maternelle aux autres.
Ilya préfère se sentir entouré des amitiés artistiques.
Ilya aime Orléans, Jeanne d’Arc, sa statue, mais aussi sa culture d’adoption.
Voici quelques éléments pour définir d’où sort Ilya. Biographie autorisée, surprises incluses, tout est possible en Union soviétique.
Ilya Borodino est né à Léningrad en 1977.
Son père, haut dignitaire du Politburo, après la fin de l'ère Brejnev se distingua dans sa ferme conviction en la nouvelle Perestroïka.
Lors du coup d’Etat, il chercha à protéger Moscou du délire militariste. Mais il fut l’un des derniers défenseurs courageux d’un régime auquel plus personne ne croyait.
Il se suicida en janvier 1992, pour ne pas avoir à servir un régime qu'il considérait déjà encore plus pourri que l'URSS.
Cet ultime geste de Vassili Borisovitch Borodino, d'une dignité paradoxale, marqua profondément Ilya et l'obligea à quitter la Russie. (Ilya estime devoir se souvenir des gestes de son père, même si cela a bouleversé sa vie, en en faisant un indésirable.)
Il voyagea donc pour découvrir d'autres cultures que la chape de plomb soviétique. Malgré tout, ce n'est pas sans facétie qu'il évoque son Union Soviétique d'enfance.
Pour la petite histoire, il fit connaissance avec ERBEFOLE en Roumanie, où il rencontra Fabien Bellat lors d'une rixe dans un mariage orthodoxe ayant mal tourné...
Dans la confusion, il se trouva qu'ils étaient les deux seuls à insulter en français... (il prit la nationalité française, par affinité élective)
ERBEFOLE pensait voir en Ilya Borodino un nostalgique de l'URSS, mais ses écrits réservent quelques surprises plus universalistes.