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Photographie

 

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Masques
(Edwige Core, 2003)

 

 

Anne-Laure au moucharabieh
(Edwige Core, 2002)

   

 

Fun, clean et select !
(Edwige Core, 2002)

     

 

Jeu d'enfant
(Edwige Core, 2002)

 

Apocalypse-New-York
(Fabien Bellat, 2001)

Imaginons la ruine. En décembre 2001, je retourne à New-York. C’est un retour. Avant, j’ai vécu entre les deux tours. Aujourd’hui, je vais travailler au Metropolitan Museum. Sauf que je n’ai pas reconnu la ville. Le soleil brûle les cendres. On devient une silhouette. Grise. New-York s’enfonce dans la vase d’après le brasier. Pas d’autre commentaire.

Fabien BELLAT
New-York, 31 Décembre 2001

Note : texte extrait de « Cahier new-yorkais », le récit de voyages que Fabien a fait de son séjour inquiétant à New-York, où il devait travailler sur un peintre américain du dix-neuvième siècle, Kenyon Cox. Finalement, la ville l’a plus marqué que la peinture.

TN_apocalypseny1.JPG    
 

 

Hardelot-fantôme
(Fabien Bellat, 2002) 


voir aussi dans la page perso de Fabien "Ecrire Balnéaire"

 

Ténèbres d'Avignon
(Fabien Bellat, 2002)


 Et les pierres deviennent sombres comme des fragments de ciel en déluge…

Fabien BELLAT
Avignon, 10 Juillet 2002

 

Parce que le crépuscule
(Fabien Bellat, 2002)


 

Normandieu
(Fabien Bellat, 2002)


 

Musique en Marche
"Ivan IV" de Bizet au Théâtre des Champs-Elysées, sous la direction de James Conlon
(Fabien Bellat, 2002)

   

 

Les orages oranges
(Fabien Bellat, 2002)

 

 

Paysages à Sables-d'Or-les Pins
(Fabien Bellat, 2001)

 

 

Natures mortes
(Fabien Bellat, 2000)

 

 

 

Strasbourgeoiseries
(Henrri De Sabates, 2001)

 

 
[Fabien Bellat a réalisé d'autres photographies de Strasbourg pour sa performance "Cet homme écrit"]

 

Veules-les-Roses
(Fabien Bellat, 2002)

 

 

 

Sortie erbefolienne
(Henrri De Sabates, 2001)

 

 

Art contemporain
(Aurélien Bédéneau)

 
 

diverses photographies

 


(HDS)


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(FB)


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(AB)


(GB)

 
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(FB)


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Ruyblaseries
(Fabien Bellat, Henrri De SabatesAurélien Bédéneau, et Gaël Boulard, 2002)

 
 

 

Blanc rictus
(Gaël Boulard, Henrri De Sabates, Aurélien Bédéneau, Antoine Desbouys, Alexandre F. et Antoine Kasperczyk, 2002)

 

 

 

 

 

[photos préparatoires au film Blanc rictus]

 

Contreplongées
(photos d'Henrri De Sabates, 2001)

 

 

Copains à moi
(photos d'Henrri De Sabates, 2001)

 

 

 

Clichés hors normes
(photos de Lockness, 2002)

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twingoA.jpg 

 

Autoportraits
(photo-montages d'Henrri De Sabates à partir de photographies de F. Bellat, 2002)

 

Les aventures vestimentaires de Fabien en Inde
(photo-montage d'Henrri De Sabates à partir de photographies de F. Bellat, 2002) 

 

 

La mutation improbable de Henrri en Fabien
(photo-montage d'Henrri De Sabates à partir de photographies de F. Bellat, 2002) 

 

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L'Art de pouiller une grand-mère
(texte et scénario de JCKL, photographies de Fabien Bellat, 2001)

 

I. L'arsenal du brave

 

On n'est jamais assez armé.
Elles se défendent si bien, de nos jours.

II. Site du traquenard

De prérence dans un endroit discret, loin de la police.
En pente, car elle se fatigue assez vite.

III. L'approche

Discret

IV. L'attaque

Présenter l'arme devant elle.
Lui demander poliment son sac...

V. La fuite

La remercier avant de partir

 

pouilleur : JCKL
complice et photographe : F.Bellat
victime : inconnue

 

 

La baguette contre-attaque
(Fabien Bellat et Clément Lemoine, 2002)

 

 

            Le 8 juillet 2002, un événement extraordinairement discret s’est déroulé à Avignon. Clément Lemoine a acheté une baguette. Fabien Bellat avait faim (sic). Mais rien ne se passa comme prévu. Soudain la baguette, prise de folie, attaqua son maître. Consterné, Fabien n’oublia pas ses réflexes : présentant sa carte du KGB (offerte par Ilya Borodino), il réquisitionna à M. Marcel Cerdan, touriste de son état, son appareil photo. C’est ainsi qu’ils purent témoigner de cette mutation, par les images inédites de cette lutte effroyable. En fin de compte, craignant pour la vie de la victime, tels les fils de Laocoon, Marcel Cerdan et Fabien Bellat délivrèrent Clément Lemoine de la baguette folle.

 

 

Oh ! que se passe-t-il ?!

 

 

Mon Dieu ! Elle m’attaque ! Défendons chèrement notre vie !

 

 

Tiens ! Prends ça ! Saloperie !

 

 

Putain ! Elle s’échappe !

 

 

Et l’Eglise accueillit sa sœur baguette dans la Paix de son Tombeau.
 

Fabien Bellat & Clément Lemoine,
Notre-dame-des-Doms,  Avignon, le 9 juillet 2002


 

Des colonnes entre dieux et montagnes
(Romaric Bardet et Fabien Bellat, 1998-2002)

            Grèce-Sicile : tels sont les deux pélerinages présentés ici et leurs images. Le premier traversa la Grèce en septembre 2002 (Romaric Bardet), le second auparavant en juillet 1998 (Fabien Bellat). Depuis les chœurs antiques, l’Histoire a renversé les colonnes ; elle n’a fait que rendre plus impressionantes celles qui demeurent.

Les colonnes sont des voix. Une petite tragédie minérale. Les soviétiques voulaient un « dorique rouge » (Fomine), les dieux antiques ne mettent pas de qualificatif autour du dorique. Tout est dorique, tout est pierre. La tragédie retourne au silence. La pierre devenue ruine se mue en trière, étrange vaisseau mélancolique aux rames effondrées dans la poussière, avec l’azur pour seul témoin. Quelquefois le firmament devient sombre, un contre-jour divin s’amorce - bientôt la foudre…

Même la voûte céleste, gris, bleu gris, lapis-lazuli, laiteux, se confond avec les colonnes, piliers d’un ciel se dérobant.

                                                            Romaric Bardet & Fabien Bellat.
                                                            Paris, 10 Octobre 2002. 

 


(Egide, R.B.)


(Ségeste, F.B.)


(Cap Sounion, R.B.)


(Ségeste, F.B.)


(Egine, R.B.)


(Ségeste, F.B.)


(Sounion, R.B.)


(Sélinonte, F.B.)


(Sélinonte, F.B.)


(Agrigente, F.B.)


(Sounion, R.B.)


(Agrigente, F.B.)

 

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Photo-portrait

  Je suis un matériau comme un autre. Lorsque je me prend comme sujet photographique, voici la pensée qui m'anime. Nul narcissisme.
Le résultat ? Une apparence vide. Ne restent que des traits figés, dépersonnalisés.
Une même archéologie s'impose pour toutes les images des réunions de notre groupe : des fertiles discussions, de l'enthousiasme mental, physique...ne demeurent que de froids vertiges.
Le papier n'a retenu qu'un ruine de moment.
De même, toutes les photographies aperçues de groupes artistiques - celles des surréalistes, des constructivistes Russes ou des Nouveaux Réalistes Français, entre autres - m'ont inspiré un semblable constat.
Triste constat.
La photographie est-elle une mort de l'art ?
La création que nous soulevions, l'image l'a évacuée pour ne retenir que des faciès anodins.
Peut-être quelques attitudes dénotent encore un caractère. Mais cela tiendrait alors à une autre forme d'archéologie : celle du regard sur nous mêmes, de notre âme trahie par un geste, figée sur la reproduction édulcorée de réalité.
Aussi, je crains qu'auncune photographie ne nous révèle vraiment.
Plutôt, cet art traduirait uniquement une image, une image pour elle-même.
Sans doute est-ce là la finalité ultime de cette écriturevisuelle de l'image.

F. BELLAT
Le Havre, 19 mai 2001

Cf : les indispensables écrits de Walter Benjamin ou La Chambre claire de Roland Barthe.

Nota : ...cependant il est assez drôle de se revoir dans ce moment échappé de passé. 

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